June 2025 ... unsettling times.
Too many projects hanging in the air, so many uncertainties. It feels like I am on hold, or in apnoea. At some point I will have to have to get out of the water and breathe. Something will have to happen.
Witnesses, my fifth novel, is finished. Margaux, Ilyes and Angeline will soon be leaving me, and a second life will start for them. But not just yet, I need to find a publisher where they'll feel good. I read a few days ago that in France, one manuscript in 3,000 is published, and a published book that has sold 1,000 copies is considered a success. Rather distressing numbers for the author I am...
The very exciting plans concerning my novel Il fallait bien que quelqu'un le fasse are taking for ever to start. At least it feels like it. “Be patient Soline, says my producer, those things take time”. I know, I know, but who said I was patient?
So, frantically, I translate. I write (a short story, for The New Yorker, why not!). I make recipes from Ottolenghi and dates stuffed brioches. They are to die for and warm you up. Because winter gets cold out here.
Witnesses, my fifth novel, is finished. Margaux, Ilyes and Angeline will soon be leaving me, and a second life will start for them. But not just yet, I need to find a publisher where they'll feel good. I read a few days ago that in France, one manuscript in 3,000 is published, and a published book that has sold 1,000 copies is considered a success. Rather distressing numbers for the author I am...
The very exciting plans concerning my novel Il fallait bien que quelqu'un le fasse are taking for ever to start. At least it feels like it. “Be patient Soline, says my producer, those things take time”. I know, I know, but who said I was patient?
So, frantically, I translate. I write (a short story, for The New Yorker, why not!). I make recipes from Ottolenghi and dates stuffed brioches. They are to die for and warm you up. Because winter gets cold out here.


« L'Île des Rois », « Les murmures du Cap » et « Il fallait bien que quelqu'un le fasse » (précédemment « Que quelqu’un le fasse ! ») paraissent sous une nouvelle édition. Ma modeste carrière d’écrivaine m’a appris qu’être éditée pour une « vraie » maison d’édition (à compte d’éditeur), pourtant rêve de nombreuses d’entre nous, n’est pas forcément une fin en soi. Encore faut-il que ce soit la bonne maison, celle qui s’intéresse à ses auteurs, qui les aime, aime leurs ouvrages, les défend, les vend aussi, un peu… Ce n’était pas le cas de la maison qui éditait mes trois romans, et après de longs mois d’hésitation, de frustration, de conflit même, je m’en suis séparée. Pour l’instant, j’ai décidé de re-éditer mes livres seule sur amazon, cette solution me paraissant comme la meilleure à court terme.
Les voici donc tous les trois, avec une couverture sobre, élégante, et enfin à mon goût, réalisées par une talentueuse graphiste que je connais un peu (oui bon ok, ma fille quoi).
Les voici donc tous les trois, avec une couverture sobre, élégante, et enfin à mon goût, réalisées par une talentueuse graphiste que je connais un peu (oui bon ok, ma fille quoi).

Sortie le 17 mai !
De passage à Paris il y a un peu plus d’un an, j’ai poussé la porte de la Librairie du Voyageur, également siège des Éditions Magellan & Cie. Son directeur Marc Wiltz m’a accueillie. Dehors, il pleuvait. Nous avons parlé de littérature, d’Afrique, du Botswana et du Cap de Bonne Espérance; et alors que le soleil pointait enfin et que je m ‘apprêtais à partir, il a dit : « Écrivez-moi donc un récit de vos voyages dans le delta de l’Okavango ». J’étais intriguée, flattée, mais pas convaincue. J’écris des romans, j’invente des histoires, me cache derrière des personnages. Pourquoi, comment mon expérience personnelle pourrait-elle intéresser les lecteurs ? Au bout de quelques semaines de réflexion, j’ai compris : ce n’est pas de moi qu’il s’agirait dans ce livre, mais du delta de l’Okavango. Je ne serais que le pinceau qui révèlerait sa splendeur. Alors pour la première fois, j’ai délaissé le confort de la fiction. Je me suis plongée dans mes souvenirs et mes photos. J’ai retrouvé les tampons sur mes vieux passeports, j’ai interrogé les amis d’aventure. J’ai senti à nouveau l’odeur de la sauge sauvage et entendu le cri de l’aigle pêcheur. Et j’ai raconté mon Okavango, avec ses lionnes aux yeux couleur de métal fondu, ses éléphants solitaires, ses arbres immortels et ses faiseurs de pluie.
"Okavango, au coeur de la plus grande oasis sauvage" est sorti le 17 mai en librairie !
"Okavango, au coeur de la plus grande oasis sauvage" est sorti le 17 mai en librairie !
"Que quelqu'un le fasse !"
"Le roman d’une vengeance au temps de MeToo en mode page turner."
- lesfrancais.press
"Une lecture revoltante et cathartique qui vous prendra aux tripes."
- Les Ourses à Plumes
"un point de vue complexe, car intersectionnel, en étudiant aussi bien les violences racistes que sexistes [..] Fort !"
- Terrafemina
"une œuvre forte, plus que jamais nécessaire au réveil des consciences en ces temps où la triste actualité révèle, chaque jour, les violences faites aux femmes."
- le Journal du centre
